ART intérieur

J’ai laissé Estelle à l’aéroport hier soir. Ce fut long : il fallait faire la queue avec tous les autres départs d’avion. Je ne comprends pas qu’ils ne séparent pas les files d’attente. Bon, elle est partie, non sans angoisse j’espère qu’elle n’a pas eu trop de turbulences

Moi je suis revenu, parce que j’avais oublié mon lecteur de MP 3. De toutes façon je voulais revenir pour voir les musées que j’ai raté.

Je suis de retour, avec mon appareil photo, mon ordinateur, mon sandwich (et oui les restrictions vont commencer) , mon anorak , mes lunettes de soleil, ma casquette… Le problème ici, c’est qu’on ne sait jamais quel temps il va faire.

Je roule vers Victoria Station, les Musées m’attendent, je ferai mon rapport ce soir.

Je suis reparti vers le Musée des art et traditions. j’ai hésité un peu devant le musée des sciences il y avait un peu de monde. Je me suis dit en moi même « j’irai après avoir vu l’autre » Funeste erreur : en sortant il y avait deux millions de personnes au moins. Je suis remonté alors vers Hyde park casser la croûte. Le soleil commençait à poindre. Cool, les pieds nus dans l’herbe sous un platane ça retape son petit touriste.

Un petit tour en face dans les bâtiments du théâtre  « king machin », puis un tour au marche, musées Benjamin Franklin. Pas grand-chose à voir, beaucoup de livres. Nul pour les non spécialistes. En sortant dans les rues j’ai fait de l’art, puis je suis rentré, et dans le métro aussi, j’ai fait de l’art, au risque d’être piétiné. Un artiste ça prend des risques.

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Des universités… et pas grand-chose qui a retenu mon intérêt en passant. Un point positif, ici le vélo est roi et les parkings à un prix exorbitant. Il y a des « park and ride »à l’entrée de la ville, si l’on veut visiter, il vaut mieux laisser là sa voiture. Moi je ne me suis pas arrêté : fatigué de visiter, je veux juste trouver un village sympa, ou un beau paysage, et plus de touristes !

BOSTON

Une odeur chimique dégueulasse quand on entre, et des bouchons. Si non, quelques belles rues, un moulin. Mais l’odeur est trop difficile à supporter pour moi, je pars vers la mer un peu plus haut.

En traversant l’odeur était encore mauvaise, mais ce n’était plus la même, cette fois il s’agissait des choux dans les champs à perte de vu. Les Anglais doivent aimer ça.

Jolie ville avec ses fortifications, ses rues en pente, sa place, le marché, et sa grande cathédrale. Vaut le détour. J’ai bien aimé.

J’ai dormi dans un champ, Derrière une bergerie en tôle. là  résidaient quelques vaches un peu neurasthéniques. Plus loin j’ai vu un village où il n’y avait rien à voir : HOLME NEXT THE SEE. J’ai pris un chemin conduisant à la  mer .La plage était très grande, avec presque personne jusqu’à 10h.

 J’ai pris mon vélo. Dans le sable dur, rouler était facile, mais le sable comme la neige à une consistance différente, selon le vent, l’humidité, l’organisation des grains. Parfois on se plante complètement, c’est trop mou, il faut continuer à pied.

Quand on est habitué à la mer Méditerranée, les plages a marée basse sont toujours un spectacle étonnant. Les nôtres semblent ridicules à côté. Par contre l’eau ici est marron, pas sympa, et nettement plus froide. Rien n’est parfait.

WELL NEXT THE SEE

St Maxime au mois d’Août, bouchon dans les accès aux plages. Je passe.

MORSTON

Peu  de monde ici. Je me gare. Je prends mon vélo, je suis le chemin ou vont les autres touristes.. Au bout point de plage, mais une espèce de parking a bateau, avec un petit quai et un chenal a marrée basse . Entouré de landes. Rien d’autre à voir ici que le parking a bateaux et le parking à voitures, cependant beaucoup de monde s’installe pour pique niquer ??!! Bon ! Il en faut pour tous les goûts. Moi je m’en vais.

SALTHOUSE

On est dans le parc national. Une zone de marais, avec tout au bout une digue de galets. Si vous êtes bien équipés avec de longues vues, vous pourrez voir des canards. Si non vous en verrez une grande variété dans n’importe quel parc en Angleterre et de plus prés.

J’ai marché sur la digue et j’ai enfin pu me baigner. Il n’y avait personne, juste quelques pêcheurs …d’algues. C’est la seule chose que je leur ai vu attraper pendant tous le temps où je suis resté. Au début, je croyais que c’était des poulpes, mais non c’était des algues. Certaines se mangent, celles là je ne sais pas mais ils en ont pris beaucoup.

L’eau est fraîche, vivifiante. Je ne suis pas allé très loin, j’avais peur des courants, et comme j’étais le seul dans l’eau, je craignais quelques dangers.

Sur la plage il y avait beaucoup de coccinelles. Quelle idée de venir là !

Plus loin je me suis posé sur les falaises. J’ai cassé la croûte en regardant le coucher de soleil sur la mer…ah ! Oui j’ai oublié de le dire, il faisait soleil !

Le lendemain le soleil se levait encore, et moi j’étais là…Les nuages aussi, puis ils sont partis doucement.

Une plage vide à 9h du matin, un bord de mer avec des attractions foraines moches, une zone industrielle…Bof !

LOWESOFT

Bof !

CLACTON ON SEA

Bof ! Un camp de réfugié dans des imobil-home. Des centaines de caravanes  et de mobils -home alignés sur du goudron. Super ! Des vacances de rêve !

 BRADWEL ON SEA

Si vous n’avez pas de bateau, rien à faire là bas.

18 Aout BURNHAM ON CROUTCH

Je suis venu là à cause du nom rigolo, et pour trouver un bistro ouvert. C’est difficile en Angleterre de déjeuner avant 10 h du matin.

C’est un port de plaisance très calme. Depuis 9h du matin, j’ai dû croiser 6 personnes. Pour les Londoniens tressés, c’est le lieu rêvé pour recharger ses batteries. Un peu de Yachting, un peu de promenade sur les quais. Du calme, de la tranquillité.

Il y a là d’étranges péniches en béton peu taillées pour la haute mer. Un Peu plus loin un autre port de carénage où quelque léger coup de ponceuse, viennent troubler le silence.